C’est dans une foire californienne que Richard Jolivet découvre pour la première fois la technique du airbrush par le biais de créations d’un artiste local. Élément déclencheur d’une technique toujours présente dans sa pratique qui allie le dessin, la peinture et l’exploration de diverses techniques telles que le collage et la création en trois dimensions. Ses études en dessin publicitaire et graphique ont également influencé sa pratique. Son travail a été exposé à plusieurs reprises en solo et au sein d’expositions collectives. Sa recherche artistique puise dans les univers chimériques de ses lectures et du cinéma de science-fiction. En effet, inspiré de mouvements tels que le gothique, le cyberpunk ou encore le futurisme avec des artistes comme Enki Bilal, M.C Escher, et H.R Giger qui ont fortement marqué son imaginaire, Richard Jolivet dit peindre « comme un chercheur scientifique », en travaillant la superposition de couches successives de peinture, de vernis, d’encres et de jeux de matières.
La dualité du rapport organique-mécanique est centrale dans sa recherche, et s’intéresse en effet à la figure humaine et à la machine, aux univers insolites, à l’hologramme et aux décors hybrides en général.
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